SAFTI attachement
Menu icoMenu232White icoCross32White
<
>
  • SAFTI attachement
  • Théorie de l'Attachement
  • Conseil d'Administration
  • Devenir membre
  • Professionnels certifiés SAFTI
  • Statuts

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • SAFTI attachement
  • icoBank32White
    HOME ▴▾
    • SAFTI attachement
    • Théorie de l'Attachement
    • Conseil d'Administration
    • Devenir membre
    • Professionnels certifiés SAFTI
    • Statuts
  • Commission Enseignement ▴▾
    • Composition et Objectifs
    • Formations longues
    • Formations courtes
    • Lectures et Vidéos de Formation
  • Commission Recherche ▴▾
    • Composition et Objectifs
    • Évènements Scientifiques
    • Projets de Recherche
    • Publications et Vidéos Scientifiques
  • Commission Clinique ▴▾
    • Composition et Objectifs
    • Spécialités d'Intervention
    • Supervision
    • Trouver un Professionnel SAFTI
    • Publications et Vidéos Cliniques
  • Commission Communication ▴▾
    • Composition et Objectifs
    • Évènements
    • Lectures et Vidéos recommandés
    • Photos
    • Suivez-nous
    • Nos partenaires
    • Questions Fréquentes
    • Contactez-nous
  • Se connecter
  • SAFTI attachement
  • Théorie de l'Attachement
  • Conseil d'Administration
  • Devenir membre
  • Professionnels certifiés SAFTI
  • Statuts
  • Composition et Objectifs
  • Formations longues
  • Formations courtes
  • Lectures et Vidéos de Formation
  • Composition et Objectifs
  • Évènements Scientifiques
  • Projets de Recherche
  • Publications et Vidéos Scientifiques
  • Composition et Objectifs
  • Spécialités d'Intervention
  • Supervision
  • Trouver un Professionnel SAFTI
  • Publications et Vidéos Cliniques
  • Composition et Objectifs
  • Évènements
  • Lectures et Vidéos recommandés
  • Photos
  • Suivez-nous
  • Nos partenaires
  • Questions Fréquentes
  • Contactez-nous
SAFTI attachement Théorie de l'Attachement Conseil d'Administration Devenir membre Professionnels certifiés SAFTI Statuts

La Théorie de l’attachement apporte un changement de paradigme : mettre la régulation de la peur comme un élément central du développement humain.

Plus qu'une théorie, cette approche scientifique, une des mieux validées empiriquement dans la psychologie moderne, apporte une nouvelle compréhension des relations proches qui s’applique au développement normal, aux situations de la vie quotidienne et qui informe aussi sur les situations cliniques plus difficiles.

Elle est un outil particulièrement utile pour tout professionnel en contact avec de jeunes enfants et leurs parents, mais aussi précieuse dans la compréhension des relations entre adultes. 

Conférence de Nicole Guedeney
L'Attachement, un lien vital, N. Guedeney (2010)

C'est quoi l'attachement ?

« Être attaché à quelqu’un » signifie qu’en cas de détresse on se tourne vers cette personne spécifique pour y trouver un sentiment de sécurité. L’attachement est donc une dimension très particulière des liens inter-personnels affectifs durables et importants entre deux personnes.

Si les premières relations d’attachement se construisent entre le bébé et ceux qui l’élèvent, nous construisons des relations d’attachement tout au long de notre vie. Comme le disait Bowlby (1991),  le fondateur de cette théorie, « l’attachement est actif depuis le berceau jusqu’à la tombe ».

Pour trouver quelles sont nos figures d’attachement il suffit de nous poser cette question : « Quand je ne vais pas bien, que je viens d’avoir un gros souci, à qui ai-je envie de me confier ? De qui ai-je besoin de me rapprocher (par l’évocation, un coup de téléphone ou physiquement) ?» (Guedeney, N. 2010).

 

Le bébé est né avec un ensemble de comportements d'attachement – pleurer, sourire, sucer, attraper et suivre - qui lui permettent de communiquer et de se rapprocher de ses parents quand il est effrayé ou dans la souffrance.

La disponibilité physique et émotionnelle des parents est fondamentale pour le développement de cette relation et favorise une bonne adaptation de l'enfant au monde.

Les parents, en identifiant le besoin de leur enfant, lui offrent du réconfort jusqu'à ce qu'il se tranquillise à nouveau.

Ces interactions, associées à un partage d'émotions positives, permettent au bébé de développer la confiance en ses parents et en sa capacité individuelle à explorer le monde. Elles caractérisent les relations d'attachements de type sécures et contribuent à un fonctionnement psychosocial et émotionnel de l'enfant plus adaptatif.

Quelles sont les 4 étapes clés du développement du lien d'attachement ?

La construction d'une Relation d'Attachement avec ses parents est la première étape du développement du bébé.

Elle est formée à partir de ces interactions et se développe, au fil du temps, suivant une séquence déterminée.

Phase I (0 à 3 mois) :

Le bébé - au début, il distingue uniquement les personnes par l'olfaction et l'audition, mais il cherche aussi le contact, par exemple, par les comportements suivants : suivre avec le regard ; essayer d'attraper ; sourire; gazouiller; cesser de pleurer en entendant une voix ou en voyant un visage humain. A 12 semaines, il distingue déjà sa mère et son père au moyen des signaux visuels.

Les parents - associent étroitement leur fonction à la régulation des besoins physiologiques du bébé : par leurs tentatives et leurs erreurs, la mère et le père apprennent à interpréter et à répondre convenablement aux besoins de l'enfant (aux pleurs, à la faim, aux états affectifs).

 

Phase II (3 à +/- 6 mois) :

Le bébé - commence à montrer qu'il a des interactions différentes avec chacun de ses parents, les distinguant et leur répondant de façon particulière. Il peut prendre une initiative et participer aux interactions dirigées par les parents, mais il n'arrive pas encore à le faire de façon indépendante.

Les parents - se basant sur l'expérience qu'ils ont acquise dans la phase précédente, font varier leur type de comportement et leurs échanges affectifs avec l'enfant, par l'ajustement de leurs expressions de visage et de leurs communications, ainsi que par la présentation d'objets aux réponses et signaux du bébé.

 

Phase III (+ 6 mois à 3 ans) :

Le bébé - développe des capacités psychomotrices (pour s'asseoir et marcher à quatre pattes), cognitives et communicatives très importantes pour son développement psychologique et relationnel. Il assume un rôle plus actif dans l'initiation, le maintien et l'arrêt de ses actions (il essaye de suivre ses parents si ceux-ci s'absentent et leur sourit ou leur fait bon accueil quand ils reviennent).

Les parents -  jouent un rôle de soutien pour que l'enfant puisse explorer le monde : effrayé ou dans la souffrance, il fait appel aux parents et eux, en identifiant l'expression d'un besoin, lui offrent du réconfort jusqu'à ce qu'il se calme et retourne librement à ses explorations. Dans un environnement d'émotions positives, à 12 mois, le bébé a appris à faire confiance à cette aide inconditionnelle et à ses propres capacités individuelles; nous considérons donc que sa relation d'attachement aux parents est consolidée.

La qualité de l'attachement chez l'enfant est évaluée autour de ses 12 mois car à cette âge, après plusieurs mois d'interaction, l'enfant a identifié les meilleures stratégies d'attachement à utiliser afin de demander de l'aide à sa Figure d'attachement en cas de besoin.

 

Phase IV (3 ans) :

La perspective de l'autre - graduellement, l'enfant abandonne une position où il se croit au centre du monde pour devenir capable d'observer les choses du point de vue des autres, car il s'aperçoit que ses sentiments et ses actions peuvent influencer le comportement de ses parents.

La notion de temporalité - l'enfant commence à être capable de se séparer de ses parents sans souffrance significative, pendant des périodes chaque fois plus longues, puisqu'il accepte ces séparations avec plus de facilité et comprend mieux leur raison d'être.

 

Quels sont les 4 styles d’attachement chez l'enfant ? Et chez l’adulte ?

Les variations de caregiving (qualité des soins pragmatiques et émotionnels) donnent origine aux différents patterns d'attachement chez l'enfant, à la régulation émotionnelle et aux attentes qui ont des effets sur le fonctionnement individuel à long terme. Ce prémisse central de la théorie de l'attachement nous rappelle la nécessité humaine de contact physique et garantie émotionnelle dans l'enfance. En considérant l'universalité de cette nécessité et ses implications pour la survie, il n'est pas surprenant que les enfants s'attachent à ceux qui les soignent.

Toutefois, vu que les différences individuelles observées dans l'attachement sont décrites par des variations qualitatives du comportement, les descripteurs quantitatifs communément utilisés (e.g., attaché, pas attaché, très ou peu attaché) possèdent peu de signification, n'étant pas utiles pour expliquer les relations précoces.

Les bébés construisent des patterns de relations d'attachement différents avec des donneurs de soins distincts et la qualité de chaque relation dépend de la qualité de l'interaction et du soin.

La disponibilité émotionnelle et la régulation du stress sont essentielles pour que les parents puissent être sécurisants pour ses enfants.

 

La recherche sur les effets d'une ambiance construite par de multiples caregivers (3 en moyenne) souligne l'importance du temps individualisé (qualité et durée) pour chaque dyade parent – enfant. Elle montre aussi que le soutien socio-émotionnel aux parents est indispensable et a un impact sur les relations d'attachement à divers niveaux :

- facilite l'expression de la sensibilité des parents, sans les surcharger ;

- fournit des relations alternatives aux enfants à risque ;

- modère les effets du tempérament des enfants difficiles ;

- assiste les relations caractérisées par des besoins atypiques (e.g., enfants handicapés ou avec des retards de développement).

 

L'accumulation de facteurs de risque mettent parfois les parents en difficulté et contribuent au développement de relations d'attachement insécures ou désorganisés.  Elles ne sont pas pathologiques dans le sens clinique du terme, mais traduisent  des interactions parent-enfant plus exigeantes et moins favorables pour  un développement épanoui.

Les Modèles Internes Opérants (MIOs) d'attachement se construisent par la répétition des expériences relationnelles entre l'enfant et sa Figure d'Attachement qui va faire que, du point psychique , son cerveau organise et traite l'information archivée dans des schémas représentationnels d’attachement.

Ces MIOs traduisent la confiance dans les autres comme capables de répondre de manière adéquate, soutenante et proche en cas de difficulté, et donc la confiance en soi comme personne digne d’être aimée et soutenue par les autres. Ils comportent aussi le sens de l’impact sur l’autre en cas de détresse ou d’alarme (Guedeney, N., 20210).

Kim Bartholomew et al (1985), propose un modèle pour comprendre les différences individuelles de l'attachement chez l'adulte en fonction des différentes combinaisons des modèles positifs ou négatifs de soi et de l'autre.  

 

La recherche montre un tendance à la stabilité de la qualité de l'attachement au long de la vie mais uniquement si le contexte de vie de l'individu reste stable. Cependant, les MIOs peuvent être corrigés tout au long de la vie, dans le sens de la sécurité, mais malheureusement, dans le sens de l'insécurité/désorganisation aussi.

Nous observons aussi une tendance à la transmission transgénérationnelle de la qualité de l'attachement de la Figura d'attachement à son enfant, surtout si le parent est Sécure. 

La qualité de l’attachement influence-t-elle le développement émotionnel et social de l'enfant à long terme ?

 

La Psychopathologie Développementale (Bosma & Kunnen, 2001) postule que la Santé Mentale d'un individue est le produit de l'articulation entre des différents facteurs de vulnérabilité, de risque et de protection. Cette articulation definit des parcours selon lesquelles le développement se déroule de façon harmonieuse ou inadaptée.

 

La Psychopathologie Développementale s'appuie sur la notion de l'hypothèse du risque cumulatif (Rutter, 1979; Sameroff, 2000) qui considère que plus le nombre de facteurs de risque est élevé, plus l'impact sur les résultats développementaux de l'enfant est élevé et, par conséquent, plus élevé sera la prévalence des troubles cliniques.

Croyances erronées sur l'attachement

  1. La théorie et la recherche de l'attachement indiquent qu'il n'existe pas de période critique unique après la naissance ou un âge précoce qui consolident la relation figure d'attachement – enfant.

Le contact peau à peau ou psychologique de la mère avec l'enfant après la naissance, n'est pas un pré requis pour l'attachement, bien qu'il est important et marque le début de certains processus parentaux importants. 

Bowlby (1958) considérait initialement que la première année de vie des enfants était une période sensible dans l'établissement de la relation d'attachement, défendant que la carence de soins de la part d'une figure stable constitue, dans cette période, un risque pour le développement de l'enfant.

Ultérieurement, l'auteur défendra que la période comprit entre les six mois et les cinq ans est aussi sensible en ce qui concerne le développement d'attentes sur la disponibilité de(s) figure(s) d'attachement(s), tout en maintenant la position que pendant les premiers six mois de vie la plus part des bébés sont en état de grande sensibilité pour le développement de sa stratégie d'attachement (Bowlby, 1969/1982).

    2. Contrairement aux croyances populaires, la réponse aux pleurs d'un bébé de moins de douze mois, ne fait pas augmenter sa dépendance à l'égard des adultes.

En effet, les bébés auxquels, dans les premiers 3 mois, on répond toujours et facilement aux pleurs, pleurent moins à la fin de la première année (Ainsworth & Bell, 1974).

Les réponses sensibles et consistantes aux signaux de l´enfant (incluant les pleurs) leurs donnent le feedback de leur comportement de signalisation, inculquant au bébé un ensemble d'attentes relatives à leurs compétences et à leur valeur propre.

De la même manière, un soin consistant et une réponse empathique permettent le développement de l'empathie chez l'enfant. Ils apprennent les modèles de relation (soigner/être soigné) et la régulation des émotions au travers des expériences qu'ils vivent (Sroufe, 1983).

Les variations de la qualité de l'attachement sont des conditions initiales qui, dans un contexte où les facteurs biologiques et environnementaux viennent s'additionner, jouent un rôle dynamique dans le développement du fonctionnement socio-émotionnel de l'individu.

 

Les enfants ne sont pas invulnérables, quoi qu'ils ne restent déterminés à jamais par des patterns relationnels précoces.

     3. La recherche de l'attachement nous éclaire aussi sur les effets chez les enfants d'expériences précoces associées au type de garde (e.g., crèche).

Quand un enfant possède plus qu'une figure d'attachement on pourrait supposer que son attachement à la figure principale peut être moins fort et que, inversement, quand elle possède seulement une figure d'attachement son lien a cette figure sera spécialement intense.

D' après Bowlby, cette supposition n'est pas correcte : “it is a mistake to suppose that a young child diffuses his attachment over many figures in such a way that he gets along with no strong attachments to anyone, and consequently without missing any particular person when that person is away” (1969/1982, p. 308).

Au contraire, des effets graves peuvent survenir si le comportement d'attachement de l'enfant se dirige exclisivement vers une personne en particulier (Bowlby, 1958).

 

Les Figures d'attachement ne sont pas compétitives entre elles mais complémentaires.

 

    4. Les soins en crèche sont moins nocifs s'ils sont en part-time et de bonne qualité (e.g., peu d'enfants pour un même éducateur (Ratio 1 adulte pour 3 enfants), continuité des figures au fil du temps et besoins physiques et émotionnelles sécures; (Sroufe & Ward, 1984).

Cependant, , les systèmes de garde à temps plein et inadaptés, particulièrement s'ils sont initiés durant la première année de vie du bébé, quand ils sont combinés avec une insensibilité parentale élevée, peuvent fragiliser les bébés par des difficultés de développement (en particulier pour l'agressivité) (Belsky, 1990, NICHD, 1997, 2006).

De plus, la théorie et la recherche de l'attachement mettent en cause les pratiques de séparation parent - enfant quand l'enfant est malade ou durant des procédures médicales douloureuses.

La présence d'un soutien de la part des figures relationnelles significatives permet aux petits enfants de combattre et de mieux récupérer du trauma et du stress.

    5. Les expériences de séparation (e.g., hospitalisation) et des perturbations significatives de prestation de soins (e.g., adoption et familles d'accueil) sont parmi les plus exigeantes pour le développent du l'enfant.

Le manque d'une relation stable avec une Figure d'Attachement au long de la vie de la plupart de ces enfants les mets à risque de développer des Troubles d'Attachement graves. 

Les perturbations significatives dans la qualité des soins sont importantes au niveau biologique, comportemental et représentationnel, même pour les petits bébés.

Le moment, la qualité du soin, le nombre d'expériences préalables de placement et les relations de soutien, sont des variables critiques pour la détermination des effets de ces perturbations.

 

Nonobstant, l'intervention ou le soutien prêté ne se montrent jamais inutiles ou excessivement tardifs.

 

Susana Tereno (2025)

 

  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations et fondations